Et en plus il est content...
Il était proposé aux regardeurs d'apposer un ou plusieurs pochoir à la suite de cette proposition :
"L'art contemporain est...".
D'une part, deux séries d'adjectifs étaient suggérées : l'une positive, l'autre négative, l'ensemble reprenant le vocabulaire lié soit à la résistance (positif), soit au térrorisme (négatif) ; les deux termes étant
eux-mêmes considérés comme échangeables - et donc ambigües - , soit en fonction
des circonstances, soit en fonction de l'histoire...
D'autre part, en fonction du nombre d'adjectifs positifs ou négatifs, se construisait devant nous une peinture en "mot-médiums", et donc, par là même en propagande. Nous n'étions plus face à un message issu des pouvoirs généralement en place, mais bien devant une expression "contextuelle", d'une propagande "ici et maintenant".
L’ art contemporain est… révolutionnaire ? destructeur ? utopiste ? terroriste ? visionnaire ? calculateur ? résistant ? hostile ? subversif ? dangereux ? critique ? inutile ? nécessaire ? parasite ? inévitable ? pervers ?
[G.08.09]
Installation
Acrylique, pochoir.
90/150
Twall, Strasbourg.
Nous sommes dans un monde où la vision est un sens primordial. Cette « expérience permanente » de la vision, taraude nos attitudes, nos habitudes, notre pensée. Expérience collective en société, celui qui comprend et use des caractéristiques « de ce qui est à voir », peut comprendre et user d'une part d'un pouvoir de domination de masse.
La peinture réalisée sur un mur d'une rue passante de Strasbourg, en son cœur commercial, propose, par sa simplicité même, de porter une autre expérience de ce qui est donné à voir dans un tel environnement.
Inspirée par les tableaux ophtalmologiques et par l'Enfer de Dante, la série de mots propose par l'échelle décroissante des lettrages de mettre en lumière ce qui nous est donné à voir et ce qui disparaît... Ma « classification » par strates successives, pose le mensonge comme « paradis » et la réalité comme « enfer » ; car nous savons bien que ce que l'on nous propose (publicité, politique,etc.) est organisé pour notre bien à tous, influençant notre expérience phénoménale du monde. A l'inverse, la réalité est considérée comme sordide, terre à terre, triviale...
Au travers des propositions artistiques, je tente d'ouvrir un dialogue, un échange par les idées. C'est un « ici et maintenant » sociologique et politique qui m'inspire. L'art, en tant qu'émanation de l'utopie politique, est un des meilleurs moyens de reconfigurer intérieurement celui qui le reçoit et d'accroître son courage à défier les conventions.
Article sur ma performance-installation réalisée le 1er août à Strasbourg, rue Thomann et visible jusqu'à la fin du mois.
Un merci particulier à la journaliste, Joséphine de Boisséson et sa photographe, pour un article où la réalité a été correctement rendu !!
Hélas (qui sera mon prochain slogan de campagne !)
votre serviteur n'a pas été nominé pour postuler au second tour des élections 2009
du Ministre de la Culture Suisse :
Chers candidats
Le conseil des experts a rendu son verdict. Les nominations pour le deuxième tour d'éléctions sont fait. Avec une majorié absolue, le conseil des experts a choisi les cinq candidats suivants:
Ils feront partie des éléctions online, qui se termineront le 20 septembre.
Nous vous remercions pour votre participation et votre engagement. Nous souhaitons, que vous restez fidèles à l'élection du ministre de la culture 2009 et que vous restez interessés aux discussions politiques et culturelles, qui auront lieu les prochains mois.
MAIS EN 2011 JE SERAI A NOUVEAU LA !!
FOI DE 'PATAPHYSICIEN !!!!!!
(Petite vengeance de Mouton noir - qui n'est pas content - et qui le fait savoir)
Merci à toutes et tous pour m'avoir soutenu.
Aide de camps au Syndicat Potentiel, Strasbourg, pour une exposition d'un collectif ; mais surtout "en campagne", pour expliquer l'initiative du kulturministerium.ch