From a long time I have a special view on the shackles. In the towns, the shackles was created to fight the homeless persons.
Les pics "antipassage", les palissades, les enceintes, les barrières et plus récemment les plots remplissant un espace vide ou le barbelé ont tout d'abord protégé les populations des villes naissantes contre la faune hostile, puis contre les barbares, contre l'armée ennemie, et enfin, pour protéger la propriété privée.
L'espace urbain, reprennant une logique de guerre, a largement intégré toutes ces formes d'entraves. Elles "nous" protègent alors contre ces ennemis de la nation, ces populations extrêmes, ces êtres qui n'en sont pas puisque à la marge... De la RATP qui inventa le banc à séparation pour qu'on ne puisse pas se coucher et qu'ils appelèrent les "Sièges Miséricordieux", aux obligations faites aux architectes urbains à faire désormais des lignes droites pour éviter l'angle mort à toute caméra, l'espace urbain devient un champ de mine anti-personnelles...
De cet espace qui nous appartient totalement et définitivement, de cette liberté d'aller et de venir, mais aussi de ne pas aller et venir, que nous reste-t-il ?
Pis, nous sommes tant habitués à les cotoyer, ces entraves, que nous ne les voyons plus... Elles sont passées dans l'espace de nos vies et de nos "libertés" sans que cela provoque la moindre protestation.
Un prochain projet, le 'Patactiviste que je suis va alors marquer à nouveau ces zones. Je vais "faire apparaître" ce que nous avons oubliés.
An other project it's to mark this zones, than it would be possible to really see the impact of shackle.
" Entraves / Shackles : Strasbourg " (15.04)
Même si nous ne circulons pas par des goutières, la violence de la proposition est signification.
" Entraves / Shackles : Rotterdam " (16.01)